Hayden Weaver Pensionnaire | Sujet: I see humans but no humanity Jeu 26 Mai - 15:03 | |
| I. LE PERSONNAGE. • NOM : Weaver • PRÉNOM : Hayden. • ÂGE : 17 années en trop sur cette planète. • QU'EST CE QUE LE BONHEUR POUR TOI : Le bonheur, c'est un leurre. Le leurre des gens qui se croient heureux, qui se croient rois. Le leurre des gens qui pensent encore que la vie apporte des choses, qu'on est là pour quelque chose, quelque chose de bien. Qu'au fond, on est intelligents, on est le bien, l'amour, la joie, l'espoir. Ouais, un putain de leurre, c’est le mot. Il n'existe pas, le bonheur. Ou alors, que chez les cons. • QUE TROUVERAIT-ON SI L'ON FOUILLAIT DANS TES POCHES? : Une clope ou deux, taxées au premier con gentil venu, un briquet vide de tout gaz, un couteau qu'ils ont bien tenté de t'enlever et que tu dissimules comme ton bien le plus précieux, et beaucoup de vide. Vide de souvenirs, vide d'émotions. Vide d'âme, et de passion. • ORIENTATION SEXUELLE : Tu voudrais bien toucher à tout, peu t'importe. Les formes des femmes, les lèvres charnues, charnelles. Les traits secs des hommes, les muscles, virils. • AVATAR : Frances Bean Cobain
II. LES DESCRIPTIONS.MORALÇa devient trop compliqué d’être quelqu’un.T'as eu beau crier, rire, hurler, espérer, c'est jamais passé. T'as eu beau courir, à en perdre la raison, à t'en brouiller les idées, à t'embrouiller la vue, c'est jamais passé. L'odeur rance de perte, l'odeur terreuse de haine. T'as déjà aimé, Hayden ? Haineuse, hautaine. T'es mieux que les autres, toi. T'as compris, toi. Le bonheur ça n'existe pas, et la vie, c'est le putain de chemin à faire, avant de retourner là où on était, avant de naître. Là où on était tranquille. Là où y'avait pas de haine, pas de guerre, pas de malheur ni de désespoir. Pas d'humanité. Tu crois plus en rien, t'es au dessus, au dessus de tous ces cons qui croient encore que leur vie sert à quelque chose, que se battre est important. Que ce qui leur semble perdu peut s'arranger. Mais rien ne s'arrange jamais, tu es bien placée pour le savoir, n'est ce pas Hayden ? Tu le faisais toi aussi avant, n'est-ce pas ? Toi aussi, tu t'es laissée prendre au piège, travaille, sois sage, trouve l'amour, fais toi des amis, vis. Vis, et tu seras heureuse, vis, et tout ceci aura un sens, un but à atteindre. Un but autre que ce qui nous attend tous, riches ou pauvres, oubliés ou célèbres, heureux, ou malheureux. T’as eu beau tenter, au fond, c’est jamais passé. T’as toujours su, tout au fond de ton cœur, tout au fond de ton âme. C’est bien plus simple de le laisser sortir. Méprisante. Désespérée. Malheureuse. Enfin. PHYSIQUEThe woman in blackLes cheveux sur le front, la tête haute malgré les yeux rivés au sol. Les mains dans les poches, jouent avec le briquet, ou brise les clopes en morceaux. Un beau gâchis. Tu t'balades, tournes en rond comme une lionne en cage, enchaînée, enfermée. Tu effleures du doigt les barreaux de la cour, et pourtant tu te sens pas prisonnière, plus depuis longtemps. Plus depuis que tu as compris que tout ceci était vain. Que dedans, ou dehors, c'était la même merde, le même bazar incessant. Ils t'ont dressée, ou peut-être pas. Peut-être que c'est le monde, qui t'a dressée, captivée. Tu lèves tes yeux brûlants au ciel, ou plutôt au plafond, plafond d'air, d'atmosphère. Le ciel bleu se reflète dans tes prunelles grises d'orage, et tu te mords la lèvre d'un rouge de sang. Maquille provocant, putassier. T'as toujours été la pute de service. T'as toujours subit, et rétorqué. Ils ne pouvaient que crier, lorsque tu les blessais. T'as les oreilles ensanglantées de leur cris, de leur larmes. Tes piercings en tremblaient, et tes fossettes se dessinaient, enfin. Un petit sourire. Juste un
III. L'HISTOIRE.UN BOUT DE VIEC'est quoi ta vie, poupée ? On dit que tout s'explique, on que ça vient toujours de quelque part, les tares. Explique toi, défends toi, pourquoi t'es comme ça ?
Ca vient pas de ta mère elle t'a rien demandé, elle t'a rien fait. Elle s'est contentée de quelques mauvais choix, une connerie comme une autre, une connerie, comme tant d'autres avant elle.
T'es Harley Quinn, t'es le Joker au féminin. Heureuse de faire ouvrir les yeux au monde, le sourire jusqu'aux oreilles, les marques du passé dans les yeux, sur la peau. Alors, pourquoi t'es comme ça ?
Ca vient pas de ton père tu t'en fous de cette enflure, tu t'en branles de ses secrétaires, ses voyages à mille balles, ses prostituées et tout son fric, qu'il envoie pour déculpabiliser.
T'es brutale, t'es violente. T'es la haine et la passivité, la tempête et le calme plat. T'es le ciel lourd d'été, et l'orage de chaleur qui s'abat sur la ville, la foudre qui frappe, le tonnerre qui gronde.
T'as pas d'explications, pas d'excuses. Rien à dire, et t'as pas hésité, pourtant, quand tu l'as buté. Pas hésité une seule seconde quand tu lui as sectionné, d'un coup d'un seul, les veines du poignet. Ta main n'a même pas tremblé, même quand elle a serré la gorge, à en devenir blanche, sur le bleu nouveau de la peau ecchymosée. Elles étaient nombreuses, pourtant, les haines. Ils étaient nombreux, les regards méchants, les remarques perfides. La vraie pute n'était pas celle que l'on croyait. Pas celle qui s'en ventait. Elles étaient nombreuses et la coupe n'avait même pas débordée. Elle était juste là au mauvais moment, à insulter les mauvaises personnes. Une vie humaine, ce n'est rien d'autre que du temps gâché, du temps perdu. Alors une de plus ou une de moins, quelle importance ? IV. DERRIÈRE L'ECRAN. | - EST-CE QUE TU NOUS AIMES ? bcp - EST-CE QUE UM C'EST LA VIE ? nn. (je rigoule si ) - EST-CE QUE TU VAS ARRÊTER DE M'APPELER KAKA ? promiiis - QUI T'ES ? Marie |
FICHE PAR FALLEN SWALLOW
Dernière édition par Hayden Weaver le Ven 27 Mai - 17:05, édité 2 fois |
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