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 « s'enfuir une dernière fois » (bambi)

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Bambi Carroll
Bambi Carroll

Pensionnaire
MessageSujet: « s'enfuir une dernière fois » (bambi)    « s'enfuir une dernière fois » (bambi)  EmptyJeu 30 Juin - 21:05



I. LE PERSONNAGE.


• NOM : Carroll.
• PRÉNOM : Si elle avait un véritable prénom au départ, on en a perdu la trace. Pour tout le monde et pour elle-même, elle n'est plus que Bambi.
• ÂGE : 17 ans.
• QU'EST-CE QUE LE BONHEUR POUR TOI : Bambi ne connait ni le passé, ni l'avenir. Elle est ancrée dans le présent. Elle n'a ni désir, ni regret, ni ambition. Tout ce qu'elle aime, c'est la liberté. Les grands espaces. Le ciel et le vent. C'est sans doute ça pour elle le bonheur.
• QUE TROUVERAIT-ON SI L'ON FOUILLAIT DANS TES POCHES : Des cigarettes, du feu. Peut-être un galet, une plume, une fleur.
• RANG : 2.
• ORIENTATION SEXUELLE : Femme ou homme, elle fuie.
• AVATAR : Giza Lagarce


II. LES DESCRIPTIONS.


MORALE
Bambi, c'est une biche prise par les phares d'une voiture. Elle comprend rien, elle cherche pas à comprendre. Elle est éprise de grand air, de liberté, pourtant sa vie c'est quatre murs qui semblent se resserrer un peu plus chaque jour autour d'elle. Elle a peur, elle a sans doute toujours eu peur. Peur de tout, tout le temps, mais surtout des gens et de leurs chaînes. La gamine n'est pas faite pour ce monde.


PHYSIQUE
Chez Bambi tout est un peu cassant et pourtant tout n'est que courbe vague. C'est un sac d'os cette petite, parce que recevoir une nutrition raisonnable ne fait pas partie de ses priorités. Elle s'en fiche pas mal. Elle est trop maigre, trop grande, trop fine, trop interminable. Pourtant on ne la voit pas. Elle a les yeux dans le vague. De grands yeux de biche. Elle est belle. Très belle parfois. Elle est belle quand elle se ronge les ongles jusqu'au sang. Elle est belle quand elle s'endort en petite boule toute habillée sur son lit. Elle est belle quand son regard se perd très loin, trop loin pour espérer retrouver son attention. Elle est très belle. Mais personne ne le sait.


III. L'HISTOIRE.


YOU'RE A WIZARD, HARRY
Tu aimerais pouvoir dire sans mentir que tu n'as fait que du bien en ce bas monde. Que le peu de mal que tu as fait, tu l'as fait parce que tu n'avais pas le choix. Mais c'est faux. C'est faux, Bambi, on le sait tous. Tu es mauvaise. Pourrie, jusqu'à la moelle. C'est pour ça que tu es enfermée ici. Tu peux crier tant que tu veux. Il n'y a plus personne.


Le lac est plat, plat comme ce qu'est devenue ta vie depuis qu'on t'a enfermée ici. Tu t'appuies contre la rambarde, laissant le vent t'apaiser d'une caresse. Ça fait longtemps que tu ne te débats plus. On t'a jugée dangereuse. Pour toi-même, pour les autres. Un bon gros gâchis d'oxygène. Alors on t'a jetée dans ce trou à rat, on a claqué la porte derrière toi. Silence. T'es tombée à genoux. Et toute la rage, les cris et les éclats de miroir qui entaillent tes poings, tout ça s'est envolé d'un coup. T'as fermé les yeux, une larme a glissé le long de tes cils de velours. L'image de ton père se superpose aux détails de la porte de fer. Ton père. Putain de rockstar ratée. Jamais là. Petite, tu aimais bien le suivre en tournée. T'avais pas besoin de grand chose. Tu te roulais en boule dans un coin de la caravane en sirotant du coca et en regardant le paysage défiler, comme un livre d'images. T'avais toujours les cheveux emmêlés, tu te souviens ? Et les joues roses, et les yeux brillants. On peut dire que t'es encore une gamine aujourd'hui. Dans tes gestes, tes réactions, tes rêves. Ta grâce. Ta simplicité. Ma pauvre Bambi. Qu'est-ce qu'on a fait de toi ? T'étais bien partie pour être un ange, toute frêle sur tes pattes, avec ces yeux de biche qui t'ont valu un surnom. Mais les semaines roulée en boule dans la caravane ou endormie dans un bar, bercée par les guitares électriques...Ça n'a pas duré si longtemps. Quelques années seulement. Tu ressemblais pas à grand chose. Une toute petite fille aux airs de faon, farouche, maigre, vivante jusqu'au bout des ongles. T'as arrêté d'accompagner ton père. Il n'a rien dit, comme toujours. Tu le voyais peu. En coup de vent. Il pouvait disparaître pendant deux mois, et puis refaire surface pour dormir toute la journée dans le canapé du salon. T'étais pas souvent à la maison, de toutes façons. Claustrophobe, au maximum. Une peur maladive des murs, de l'enfermement. Un besoin vital de fuir.


Si jeune déjà, tu étais seule. Seule, seule seule. Tu n'as rien connu d'autre, finalement. Il ne t'est jamais venu à l'esprit de demander où est ta mère. Dès le matin tu t'asseyais sous le pont, et tu grattais ta guitare. Tu chantonnais doucement. Tu pouvais passer des jours comme ça ! Tu as rencontré des gens. Des gens tous différents, tous un peu bancals, un peu désespérés. Des gens qui t'ont écouté chanter. Qui t'ont offert du tabac et un peu de chaleur humaine. C'est drôle, ce truc. Tu es devenue accroc si rapidement. Une bouffée à peine, et déjà tes yeux s'allumaient d'une lueur étrange. Tu voulais déjà plus de cette braise dans tes poumons. Tu mangeais peu. Tu n'y pensais même pas. Tu grattais les cordes usées, inlassablement. Tu te nourrissais de fumée grise et de regards. Les jours passaient comme ça. T'étais libre, du genre de liberté que les hommes ne connaissent plus parce qu'ils ont trop occupé à cocher des cases. Libre, libre, libre. Et puis t'as commencé à écumer les rues. T'es devenue une raclure de trottoir, pour te fondre dans la masse. Pour avoir un but. Pour être un peu entourée. Pour qu'on te paye tes précieuses cigarettes. Malgré tout, t'étais pas tout à fait là. T'étais toujours un peu ailleurs, un peu paumée. Le présent, la réalité, te serraient le cœur. T'étais terrifiée, en fait. Terrifiée d'être prisonnière. T'étais glissante comme un savon. Impossible de te serrer dans ses bras. Impossible de te retenir nulle part. T'étais là, oui, mais pas tout à fait. Peur des foules, du bruit, des gens, des murs. Tellement peur. Tu tombes à genoux, les mains plaquées sur tes oreilles, et tu te replies, encore et encore, jusqu'à-ce qu'il ne reste plus rien que les battements de ton cœur. Pas facile à comprendre pour les gens autour. Et puis il y a eu ce soir-là. Une nuit bourrée d'étoiles, douce. T'étais entourée de ta bande. Et puis un autre groupe est arrivé. T'as pas suivi. Ils se sont jetés les uns sur les autres, crocs retroussés. Toi t'étais là, tétanisée, comme une gamine. T'as voulu courir. T'enfuir, comme toujours. Mais une main s'est refermée autour de ton poignet. Le poing a frappé, juste sous les côtes. T'es tombée sur les dalles en suffoquant. Les poings retombent sur toi comme une vague. Ton cerveau ne répond plus. Tes doigts se crispent. Et ils serrent. Tu ne sais pas trop quoi. C'est mou, un peu chaud. Tu serres de toutes tes forces, assez fort pour t'en péter les phalanges. Tu fermes les yeux de toutes tes forces. Et puis plus rien. Silence. Ultrason. Tu ouvres les yeux. Il y a un garçon étendu sur les dalles. Son sang est noir sous la peau de son visage. Tes doigts ont laissé leur empreinte sur son cou. Tu recules, comme une biche surprise par les phares d'une voiture. Plus rien ne répond. Plus rien n'est à sa place. Tu sautes sur tes pattes. Et tu cours. Tu t'enfuis. Comme toujours. Mais ils t'ont rattrapée. Ils ont su ce que tu avais fait, sans parvenir à croire que tu avais pu le faire avec ces mains si délicates. Ils n'ont pas compris pourquoi. Ils ont été dénicher ton père. Il a l'air vieux, tout ridé comme une vieille pomme. Leurs questions résonnent à tes oreilles sans t'atteindre. Tu hoches la tête parfois. Tu regardes tes doigts. Longs, maigres. Assassins. Tu les as rongés jusqu'au sang, pour oublier la pression des murs de béton. Tes yeux voient sans regarder. Tes oreilles entendent sans écouter. Tu n'es pas vraiment là. Ils ont interrogé ton père. Et puis ils t'ont emmenée dans une voiture noire avec des vitres fumées. T'as ouvert la fenêtre. T'as tendu ton visage au-dehors pour sentir le vent sur tes joues. Pour t'enfuir, encore une fois.


IV. DERRIÈRE L'ECRAN.

- EST-CE QUE TU NOUS AIMES ? ui  « s'enfuir une dernière fois » (bambi)  4098004326
- EST-CE QUE UM C'EST LA VIE ? ui  « s'enfuir une dernière fois » (bambi)  4098004326
- EST-CE QUE TU VAS ARRÊTER DE M'APPELER KAKA ? (fais gaffe sinon je valide pas) Je jure solennellement que mes intentions sont pures et chastes  « s'enfuir une dernière fois » (bambi)  2578081562
- QUI T'ES ? Gus  « s'enfuir une dernière fois » (bambi)  1954526147

FICHE PAR FALLEN SWALLOW


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léon (roi)
léon (roi)


MessageSujet: Re: « s'enfuir une dernière fois » (bambi)    « s'enfuir une dernière fois » (bambi)  EmptyJeu 29 Juin - 17:00

bambi is missing me maï lov <3<3<3<3<3<3<3<3<3
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« s'enfuir une dernière fois » (bambi)

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